On définit une luxation récidivante de l’épaule à partir d’un deuxième épisode de véritable luxation (action d’un tiers pour réduire l’épaule) ou bien lors d’épisodes répétés de sub-luxations (par extension).

Une notion de fragilité de l’épaule s’installe alors avec un risque important de nouvelle luxation, qui peut survenir très facilement lors d’un geste anodin de la vie quotidienne.

En général la deuxième luxation intervient dans l’année qui suit la première, provoquée par un accident ou non et qualifie donc une luxationrécidivante de l’épaule. Évidemment si la personne se luxe 10 ans après la première luxation suite à un accident violent sans en avoir jamais souffert entre temps cette notion peut être remise en cause.

Traitement chirurgical

De la parfaite évaluation des lésions rencontrées dans l’épaule dépend le choix du traitement chirurgical le plus adapté, qui soit est appelé « réparateur » lorsqu’il répare les lésions observées (arrachement des ligaments et du labrum ou bourrelet) soit est appelé « palliatif » lorsqu’il ajoute une structure stabilisante non présente à l’état  normal (comme la butée d’épaule par exemple).

Imagerie

Un bilan d’imagerie complémentaire est nécessaire pour faire le bilan des lésions non cicatrisées dans l’épaule, et des séquelles laissées par le déplacement de la tête humérale.

Examen

En France l’examen de référence pour confirmer une luxation récidivante de l’épaule reste encore l’arthro-scanner (injection de produit de contraste iodé dans l’épaule puis réalisation de coupes de scanner) qui permet de voir une image en « négatif » des ligaments et de la capsule articulaire mais également une image du revêtement cartilagineux.